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ISSN 2271-3980
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Lequel s’empressera néanmoins d’aller reconnaître sa fille, ce qui privera Virginie de tout accès aux aides sociales destinées aux mères qui élèvent seules leurs enfants.
Ce passage m’a étonnée, car les aides sociales destinées aux mères seules correspondent à l’absence de père dans le foyer, et non à l’absence de père à l’état civil... Peut-être cela était-il différent dans les années 1990 ?
En fait, il n’y a pas que la question des aides sociales : dès lors que le père reconnaît l’enfant, il a des droits (de visite, de garde, ...). La mère ne peut donc décider seule concernant l’enfant, elle doit tenir compte de l’avis du père, donc éventuellement négocier, trouver des compromis, etc. — ce qui peut être difficile à vivre quand on a été abandonnée (on préférerait sans doute ne pas avoir de comptes à rendre à cette personne).
Certes, la mère (Virginie L.) aurait pu faire valoir certains droits, auxquels elle a renoncé pour éviter de rencontrer le géniteur déficient. Le livre rend bien compte de ces dilemmes.