Cartographie de la recherche publique en cybersécurité
Quand on observe les ressources, les compétences, de la seule recherche publique, sans compter celles des autres organismes publics (agences et administrations) ni celles des entreprises privées, on ne peut que s’étonner de notre incapacité à engager les actions indispensables à la recherche d’une certaine autonomie face à l’emprise des USA (internet et GAFAM).
C’est le principal argument :l’incapacité à agir collectivement que l’on m’opposait quand je proposais à mon petit réseau, il y aura 4 ans en novembre, une réaction sur les OS provenant des USA.
Voir mon article « Objets connectés : la France est-elle condamnée à la dépendance »
Peut-être qu’avec l’ épisode sur les puces INTEL et les prises de position de l’administration américaine sur Internet : liberté de vente des données personnelles, neutralité du net (même si le sujet, plus compliqué qu’il peut sembler au premier abord, mérite un débat approfondi) cela puisse servir d’électrochoc et nous réveiller de notre léthargie bien confortable.
Souvenons-nous du « Discours de la soumission volontaire » d’Etienne de La Boétie et de la parabole de la grenouille, cuite ou ébouillantée.
C’est encore Einstein qui avait raison quand il disait : « La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque »