Bruce Schneier et la réaction aux incidents de sécurité
Il y a aussi, encore plus efficace que la sécurité réactive (et portée par des humains), la sécurité proactive. Cet ouvrage : Safety I - Safety - II the past and future of safety management (http://www.ashgate.com/isbn/9781472423085)
explique remarquablement bien comment et pourquoi la meilleure gestion de la sécurité dans le contexte des systèmes socio-techniques actuels consiste aussi à comprendre, pour les concepteurs de ces systèmes, ce qui marche bien et pourquoi.
Un exemple de ce type de gestion, cette étude (tout aussi remarquable, ) de Dubey et al 2001 sur la gestion de la sécurité par les contrôleurs aériens :
2001, « Quand les avions entrent dans la salle. La sécurité telle qu’elle se fait. Une comparaison socio-anthropologique Italie/Allemagne/France ». Rapport final, projet Look (EUROCONTROL), 2001.
https://www.academia.edu/1088782/Quand_les_avions_entrent_dans_la_salle._La_s%C3%A9curit%C3%A9_telle_quelle_se_fait_co-authored_research_report_
Sur le terme "facteur humain" : est-il vraiment approprié de parler seulement de "facteur" alors qu’il s’agit justement d’acteurs indispensables ? Cf :
Liam Bannon. 1992. From human factors to human actors : the role of psychology and human-computer interaction studies in system design. In Design at work, Joan Greenbaum and Morten Kyng (Eds.). L. Erlbaum Associates Inc., Hillsdale, NJ, USA 25-44.
(le pdf est accessible sur le web)